Versailles : Novembre 1776. La Cour s’affole, Louis XVI et Marie-Antoinette réveillent des animosités en sommeil. Et vous ? Quelle sera votre destinée ? Venez le découvrir sur ATMA - Forum RPG Historique -
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion    
Une partie de billard agitée 1112031428494008Le Forum "Au Temps de Marie-Antoinette" part en vacances.
Il ré-ouvrira ses portes début Mars 2016.
Une partie de billard agitée 1112031428494008Chers Membres n'oubliez pas de revenir !
Vos comptes sont désactivés
mais seront réactivés prochainement.
A très bientôt !
Une partie de billard agitée 1112031428494008
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Partagez
 

 Une partie de billard agitée

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Louis XVI
Roi de France
avatar

Missives déposées : 89

Une partie de billard agitée Empty
MessageSujet: Une partie de billard agitée   Une partie de billard agitée Empty17/4/2013, 14:09

(quelques jours avant le bal)

Aaaah mon cher frère! Quel plaisir de vous voir et quel heureuse idée vous eûtes de me proposer une partie de billard. Il est vrai qu'avec toutes ces charges, je n'arrive plus à fréquenter raisonnablement ma chère et tendre famille.

Stanislas m'avait fait part de de son désir de jouer au billard avec moi, et c'est après bien des jours que j'avais réussi à libérer un peu de temps pour répondre à sa demande. J'aimais l'ambiance du salon de Diane et ses tables au feutre vert qui attendaient les joueurs pour d'épiques parties de cartes où se perdaient et se gagnaient de belles fortunes. J'avais mis un peu plus de temps à souscrire à son idée, car li fallait bien avouer que mon frère ne m'inspirait pas plus d'amitié qu'une porte cochère. Mais on ne choisit pas sa famille, aussi dans un geste de bonté, modérée tout de même, je m'étais laissé aller à lui faire ce menu plaisir.
Stanislas, mon frère cadet, n'était pas de ceux que je portais particulièrement dans mon coeur. Avide et sans scrupule, il manigançait contre moi, contre mes ministres, contre ma politique. Et pourtant c'était mon frère! En d'autres temps, d'autres mœurs, nul doute qu'il aurait déjà tenté de prendre ma place en me faisant disparaitre d'une manière plus ou moins violente. Dieu qu'il me sortait par les yeux! Mais contre mauvaise fortune bon cœur, je pliais le joug et ne disais rien de ses rebuffades, ses incartades, ses algarades grotesques et vulgaires.
Je pris une queue en bois de noyer, agréablement chantournée et vernie et plaçai les boules en un triangle parfait.


La pointée pour vous, cher frère ? Je me contenterai le la blanche, couleur de l'innocence... Qui me va à ravir je trouve.

Je souris intérieurement de la saillie, faisant de la sorte bien comprendre à Stanislas que je n'étais pas dupe de son manège séditieux.
Je me penchais sur la table et commençai à pointer ma boule, la queue qui irai en taper le haut pour lui donner toute l'impulsion du coup.


Je commence mon frère... Et sinon comment va madame votre épouse ?

Encore une fois je souris intérieurement car je savais mon frère bien mal marié; sa femme était laide au possible. Et j'avais entendu dire qu'il passait un peu de temps en libertinage dans les couloirs de Versailles. Quelle impudence pour un homme qui voulait tant le pouvoir.
Je tapai la boule d'un coup sec et me relevai en regardant le jeu se faire, la blanche sur la rouge, puis rebond vers la pointée...
Revenir en haut Aller en bas
Stanislas

Stanislas

Missives déposées : 17

Une partie de billard agitée Empty
MessageSujet: Re: Une partie de billard agitée   Une partie de billard agitée Empty21/4/2013, 15:13

A peine arrivé au château et après avoir fait porter mes baguages dans mon appartement, sachant que j'aurai tous le temps de m’y installer tranquillement. Bien qu'ayant rendez-vous avec mon frère ainé, Je compte bien le rencontrer. Non pas pour parler de politique ou tous ce qui concerne le royaume, mais bien pour se changer les idées. Et rien de tel qu’une partie de billard fraternelle pour se mettre dans l’ambiance.

C’est alors que poussant les portes et entrant dans la pièce, je le vois, le Salut et lui réponds :

"Mon très cher frère, je pense aussi qu’il faut se changer les idées de temps en temps et je suis très heureux que vous ayez accepté. Vous êtes si occupé, ce que je comprends très bien vu votre noble tâche…"

Et en profite pour lui faire un sourire avant de reprendre:

"Je suppose que vos parties de chasses, la science et vos diverses hobbies doivent vous manquer. Déjà tous petits vous vous plongiez dans vos études pour vous enrichir de nos maîtres et leurs savoirs, je vous surnommais, l’intello de service en ce temps-là."


Le regarde et reprends:

"Et bien sûr que la famille à son importance, rien de tel que la famille..."


Lui souriant d’un air taquin, voulant lui rappeler de légers souvenirs.

"Je n’ai jamais su si elles vous plaisaient vraiment d’ailleurs… mais nous ne sommes pas là pour discuter politique, ni de votre savoir, assez de bavardage et jouons, à vous l’honneur de commencer. "


Tout en lui faisant un sourire narquois, Je détourne mon regard vers les tables de jeux de feutre vert et y frôle ma main dessus, pour ensuite me diriger en direction du bar et me prendre un verre, puis un autre :

"Un bon whisky, nous fera du bien, en voulez-vous un mon très cher frère ?, il vous réchauffera l’esprit et nous détendra. "

Pensant un bref instant à ce que celui-ci venait de dire, je réplique dans ma tête :

" Oui, on va dire cela, couleur de l'innocence..."

Servant déjà les verres, n'attendant pas sa réponse, je lui apporte le sien et le dépose près de lui sur une table, pour ensuite y déposer le mien sur une autre. Malgré que mes pensées volent un instant vers une femme actuellement, le moment n’était pas choisi pour en discuter. Il n’était ni question de femmes et encore moins de politique. Je le regarde installé le jeu, et me dirige vers les queues de billard, les testent, pour bien choisir et ainsi me préparer à jouer. Quand cela fut fait, je la dépose sur la table, à côté de mon verre, le prends dans ma main et en bois une gorgée. Me retourne et le regarde commencer et pourtant, je senti en mon frère, une sorte de méfiance, se doutait-il de quelque chose, et de quoi ? Tout en le regardant jouer, je lui dis :

" Je pense qu’elle va bien, je ne la vois pas en ce moment, je ne sais pas ce qu’elle a..."

Sachant très bien ce qu’il y avait avec ma femme et ce qui se passait. Tournoyant mon verre, je me mis à sentir cet alcool, pour ne pas approfondir le sujet et m’empresse de lui parler d'autre chose :

"Humm excellent ce whisky, il faudrait que je me le fournisse, et me renseigner de sa provenance. A moins que vous ne le sachiez ?"

Approchant mon verre de mes lèvres pour en savourer ce breuvage.

"Mais dites-moi content d’aller à ce bal, cela vous changera bien les idées, enfin je l’espère pour vous, autant que cette partie de billard "

Le regarde tout en continuant à lui parler:

"Surement que Marie-Antoinette sera là, ma très chère belle-sœur, je pourrais enfin la rencontrer. J’espère qu’elle te rendra heureux, c’est important… "

Puis lui sourit et me remis à boire une gorgée. A ce moment-là, le claquement des boules, percuta mes oreilles et je lui dis :

"Jolie ouverture …"

Déposant mon verre, prenant ma queue de billard, je me dirige vers la table. Caressant du bout des doigts le feutre de celle-ci pour m’en imprégner de sa texture tout en regardant les boules et me positionne pour mon 1er coup tout en lui disant:

" En tous cas je suis content de m’être enfin installé. Mais dites-moi, vous devez être heureux de
l’avoir comme femme, cela doit bien arranger des choses n’es-ce pas ?? Il parait qu’elle a un caractère assez... disons fantaisiste, et qu’elle aime beaucoup s’amuser, racontez- moi... que je la connaisse un peu avant de la voir en personne."


Tandis que je frappe la bille blanche qui alla percuter la bille rouge, celle-ci entra dans le trou voulu. Je me mis à observer le jeu et me repositionne pour faire le 2eme coup. Me mettant à tirer à nouveau sur la blanche qui frappe une rouge qui roule et cogne une bande avant de rejoindre un petit tas de boules regroupées, qui les firent se séparer et s'éparpiller. Content de mon cou, je m’exclame :

" Humm pas mal, je trouve comme coup, ne trouvez- vous pas?? C’est à vous mon frère "

Après m’être relevé, je me dirige vers la petite table et y dépose la queue de billard. Profitant de l’occasion pour prendre mon verre dans mes mains et continuant à dire ce que je pensais:

" Il parait que ce bal est tant attendu, et moi je compte bien m’amuser et en profiter, d’ailleurs il faudrait que je pense à m’offrir un bel habit pour cette occasion, il faut être beau en présence de sa belle-sœur. J’espère qu’elle se plait bien à Versailles, cela doit la changer …"


Je me mis à boire une gorgée de cet excellent whisky, tout en le savourant.
Revenir en haut Aller en bas
Louis XVI
Roi de France
avatar

Missives déposées : 89

Une partie de billard agitée Empty
MessageSujet: Re: Une partie de billard agitée   Une partie de billard agitée Empty2/5/2013, 08:32

Dieu que mon frère, mon très cher frère, m'agaçait. Sa façon de se comporter et de parler à tort et à travers ne manquait pas de me le faire paraître immature alors que tout en lui criait son désir d'atteindre les plus hautes charges du royaume.
Il lui faudrait bien du temps et de l'apprentissage pour dompter sa nature légère et insouciante s'il voulait se frotter aux arcanes du pouvoir. Pauvre frère qui ne savait pas de quel bonheur il jouissait en restant le frère d'un roi submergé par le travail et croulant sous le poids des responsabilités. Il ne savait pas, le bougre, quel privilège il avait de n'avoir de compte à rendre, de n'avoir pas à prêter le flanc à la critique. Quelle joie il avait donc à se vautrer dans les plaisirs de la vie, à user sa jeunesse et son tempérament auprès des femmes. Il est vrai que son épouse n'incitait pas à la bagatelle, et même moi qui ne voyait en la femme que compagnie agréable mais sans plus, aurais eu du mal à m'allonger dessus. Sa laideur était un repoussoir aux œuvres de chair et en cela je plaignais mon pauvre frère d'avoir été ainsi la victime d'arrangements diplomatiques et d'avoir été sacrifié à l'autel des compromis historiques.

Tout compte fait, je l'aimais bien ce Stanislas malgré ses airs fanfarons et son parler haut. Je souris de ses réparties puériles qui se voulaient de l'huile sur un feu, mais qui sur moi ne prenaient prise tant j'avais d'indulgence pour lui.
Par contre je ne supportai point l'alcool qu'il me servit et lui en fis la remarque avec une mine aussi grise que l'éminence de Richelieu.


Mon pauvre Stanislas, vous n'avez aucune mesure dans vos affronts! Vous voilà à me servir une boisson qui nous vient tout droit des celliers de notre pire ennemi, l'anglais. Vous me voyez dans l'impossibilité d'en boire la moindre goutte, et s'il ne tenait qu'à moi j'en ferais interdire la vente par tout le royaume. Mon penchant ira bien plus naturellement vers ce vin pétillant que nos gens de Champagne élaborent si bien depuis peu. Croyez-moi, nous en parlerons longtemps de ce blanc mousseux comme l'écume des vagues!

Je secouai la tête comme pour lui montrer toute la déraison qui l'habitait à ingurgiter telle mixture.
Son intérêt pour Marie me piquait à vif, mais il serait bien vite remis à sa place s'il lui prenait l'envie de me voir pousser des cornes sur le front. L'énervement me gagnait et je me pris à sentir la jalousie m'envahir. De quel droit irait ce morveux de Stanislas faire le siège de mon épousée ? Non content d'être un rustre, le voilà qui se complaisait dans le rôle de l'infâme! Vraiment, c'était à désespérer de son éducation et je me pris à maudire la gouvernante qui l'eut à sa charge.
Ce fut d'un voix sifflante que je répondis à son allusion ignominieuse.

Mon frère, un peu de tempérance ne vous ferait point de mal. Ce n'est point ma faute si votre épouse ne vous rend point de services auxquels vous pourriez être en droit de prétendre qu'il faille vous jeter sur tous les jupons qui passent à votre portée et encore moins sur mon épouse, Marie Antoinette! Alors je vous saurais gré de bien réfréner vos envies vis à vis de ma femme. Me suis-je bien fait comprendre ?

Et voilà qu'il m'avait énervé au plus haut point! Je regardai la table où son coup venait d'être joué; un beau coup certes. Je tentai de me concentrer mais ce freluquet de frère avait anéanti toute envie de jouer aussi je lâchai mon coup mais la queue ripa sur la boule en une mauvaise farce.

Pffffff! Fausse queue... A vous mon frère!

J'allai m'asseoir tant par dépit que par fatigue et pris le verre de ce breuvage impie que Stanislas m'avait servi et avalai d'un trait le liquide ambré.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Une partie de billard agitée Empty
MessageSujet: Re: Une partie de billard agitée   Une partie de billard agitée Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Une partie de billard agitée

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Au temps de Marie-Antoinette  :: Château de Versailles :: Les Salons :: Salon de Diane-